mercredi 30 mai 2012

Mais qui est-ce donc ?

Les cousins de Fanfare


Mes cousins


Museum d'histoire naturelle - Bruxelles

Quelques souvenirs de Belgique pour la famille

Des coussins pour Bilou et Fanfare ! (boutique à Bruxelles)

Une pub pour Champiman et Champigirl (boutique à Liège)
Du matériel pour Photomat... (il paraît que ça va lui rappeler de bons souvenirs de Limoux ...) (cour de l'Hôtel de ville-Bruxelles)

De la porcelaine belge pour Bonnie (musée de la ville de Bruxelles)



De la documentation sur les animaux préhistoriques pour Clyde (Museum d'histoire naturelle-Bruxelles)

Quelques nouvelles

Pour ceux qui s'inquiètent, voici quelques nouvelles. Mes maîtres (et donc ma secrétaire) n'ont pas souvent été là ces derniers temps. Ils rentrent juste d'un voyage de 10 jours en Belgique. Heureusement moi pendant ce temps là je vais chez ma nounou Chantal et je m'amuse bien avec ma fiancée Plume.


dimanche 6 mai 2012

Neuvaine pour la France (9) : Sainte Geneviève, priez pour la France


Contemporaine de Clovis et de saint Remi, Geneviève naît en 422 à Nanterre. À l'âge de sept ans, elle rencontre Germain, évêque d'Auxerre, et Loup, évêque de Troyes, qui faisaient halte dans cette bourgade avant de s'embarquer pour l'Angleterre pour y combattre, sur l'ordre du pape, l'hérésie de Pélage. La fillette est en prière dans l'église de Nanterre et Germain prophétise devant les parents de Geneviève le destin exceptionnel de l'enfant. Lorsque sa mère est frappée de cécité pour avoir donné un soufflet à Geneviève, celle-ci la guérit avec de l'eau qu'elle a bénie.
Geneviève promet à Germain de se consacrer au Christ, et, à quinze ans, elle reçoit le voile des vierges. À l'époque, en effet, il n'existait pas de monastères de femmes et celles qui souhaitaient se consacrer au Seigneur continuaient à vivre dans le monde, simplement distinguées par le voile de leur consécration. À la mort de ses parents, Geneviève vient habiter à Paris chez sa marraine. Elle vit dans le silence, la prière et la mortification, ne se nourrissant que deux fois par semaine. Elle est aussi favorisée de grâces extraordinaires, en lisant dans les consciences et en guérissant les corps au nom du Christ par des onctions d'huile.
Saint Germain la défend contre les calomnies. Geneviève fait construire la première basilique de Saint-Denis. Elle visite de nuit le chantier avec ses compagnes, quand le vent éteint le cierge qui éclairait le chemin du petit groupe. Geneviève prend le cierge, qui se rallume assitôt, et sa flamme résiste à toutes les bourrasques.

En 451, Attila franchit le Rhin et envahit la Gaule. Les Parisiens prennent peur et veulent fuir. Geneviève les convainc de demeurer dans la ville. Elle rassemble les femmes de Paris dans l'église-baptistère près de Notre-Dame et leur demande de supplier le Ciel d'épargner leur ville. C'est ce qui se produit. Abandonnant la route de Paris, les Huns se dirigent vers Orléans qu'ils assiègent. Contraints par les armées du général romain Aetius, ils se replient vers le nord et sont définitivement vaincus aux Champs Catalauniques. Plus tard, lorsque les Francs assiègent Paris, Geneviève sauve cette fois la ville de la famine. Elle organise une expédition ingénieuse au moyen de bateaux qui, par la Seine, vont chercher le ravitaillement jusqu'en Champagne. Sa réputation s'étend jusqu'en Orient. Clovis et Clotilde lui voueront une grande vénération. Elle sera enterrée auprès du roi dans l'église des Saints-Apôtres que sainte Clotilde avait fait construire et qui prendra dès le VIIe siècle le nom de Sainte-Geneviève.
Geneviève meurt en 512 à près de 90 ans. Son corps est transporté en 845 à Marizy par crainte des Normands et rapporté à Paris en 890. À partir du XIIe siècle, la châsse contenant ses reliques est portée en procession à travers Paris. Des miracles ont lieu sur son passage en particulier lors du mal des ardents. Ses reliques sont brûlées par les révolutionnaires en 1793, mais son tombeau vide, transporté dans l'église Saint-Étienne-du-Mont continue d'être vénéré.

samedi 5 mai 2012

Simulation cuisinesque

Une petite simulation de notre future cuisine avec de haut en bas :
- le carrelage pour la crédence
- une façade des meubles de la cuisine
- le carrelage beige pour le sol
- le carrelage gris pour la frise au sol.

Bilou champion



Quelques photos de mes exploits par dessus la haie du jardin !

Neuvaine pour la France (8) : Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, priez pour la France


Thérèse Martin naquit à Alençon le 2 janvier 1873, en Normandie, de parents très chrétiens (Louis et Zélie-Marie Martin), qui regardaient leurs neuf enfants comme des présents du Ciel et les offraient au Seigneur avant leur naissance. Elle fut la dernière fleur de cette tige bénie qui donna quatre religieuses au Carmel de Lisieux, et elle montra, dès sa plus petite enfance, des dispositions à la piété qui faisaient présager les grandes vues de la Providence sur elle. Atteinte, à l'âge de neuf ans, d'une très grave maladie, elle fut guérie par la Vierge Marie, dont elle vit la statue s'animer et lui sourire [ce sera Notre-Dame des Victoires ] auprès de son lit de douleur, avec une tendresse ineffable (le 13 mai 1883). Thérèse eût voulu, dès l'âge de quinze ans, rejoindre ses trois sœurs au Carmel, mais il lui fallut attendre une année encore (le 9 avril 1888) pour permettre son entrée. Sa vie devint alors une ascension continuelle vers Dieu, mais ce fut au prix des plus douloureux sacrifices toujours acceptés avec joie et amour... car c'est à ce prix que Jésus forme les âmes qu'Il appelle à une haute sainteté. Elle s'est révélée ingénument tout entière elle-même dans les Mémoires qu'elle a laissés par ordre de sa supérieure : « Jésus, comme elle l'a écrit, dormait toujours dans Sa petite nacelle ». Elle pouvait dire : « Je n'ai plus aucun désir, si ce n'est d'aimer Jésus à la folie ». C'est, en effet, sous l'aspect de l'amour infini que Dieu Se révélait en elle. La voie de l'Amour, telle fut, en résumé, la voie de la "petite Thérèse de l'Enfant-Jésus". Mais c'était en même temps la voie de l'humilité parfaite, et par là, de toutes les vertus. C'est en pratiquant les "petites vertus", en suivant ce qu'elle appelle sa "petite Voie", Voie d'enfance, de simplicité dans l'amour, qu'elle est parvenue en peu de temps à cette haute perfection qui a fait d'elle une digne émule de sa Mère, la grande Thérèse d'Avila.

Sa vie au Carmel pendant neuf ans seulement fut une vie cachée, toute d'amour et de sacrifice. Elle quitta la terre le 30 septembre 1897 en ayant comme derniers mots : « Mon Dieu, je vous aime ». Saint Pie X la qualifiera comme étant « la plus grande sainte des temps modernes » et introduira sa cause de béatification en 1914. Le 14 août 1921, Benoît XV proclame un Décret sur "les vertus héroïques" de la petite Thérèse. Brûlant les étapes, elle fut béatifiée le 29 avril 1923 et canonisée le 17 mai 1925 par Pie XI qui dira qu'elle sera « l'étoile de son pontificat ». Le 14 décembre 1927 (année sainte), Pie XI proclame Sainte Thérèse de Lisieux "Patronne Universelle des Missions" (comme Saint François-Xavier). En 1944, Pie XII en fait la "Patronne secondaire de la France" (comme Sainte Jeanne d'Arc) et le 19 octobre 1997, Jean-Paul II proclame Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus "Docteur de l'Eglise". Comme elle l'a prédit, « elle passe son Ciel à faire du bien sur la terre ! ».

vendredi 4 mai 2012

Neuvaine pour la France (7) : Saint Martin, priez pour la France

Martin soldat
Martin naît en 316 à Sabaria, dans la province romaine de Pannonie, à l’est de l’actuelle Hongrie. Son père, tribun de l’armée romaine, commande une légion de six mille hommes. Les parents de Martin pratiquent la religion païenne. On sait pourtant qu’à l’âge de 10 ans, l’enfant a eu un premier contact avec l’Église. À cette époque, la famille était établie à Pavie dans le nord de l’Italie, le père étant devenu vétéran.
Vers l’âge de 15 ans, Martin est lui-même incorporé dans l’armée et versé dans la cavalerie. Il est envoyé en garnison au nord de la Gaule, à Reims puis à Amiens. C’est à Amiens qu’il accomplit le geste décisif de sa vocation. Au cours de l’hiver 338-339, le jeune cavalier rencontre un pauvre en guenilles qui lui demande l’aumône. Martin n’a pas d’argent sur lui ; il tire son épée, tranche son manteau par le milieu et donne la moitié au pauvre. La nuit suivante, le Christ lui apparaît, portant la moitié du manteau donné au pauvre, et lui dit : « Martin, encore catéchumène, m’a revêtu de ce vêtement ».

Martin moine
Martin reçoit le baptême durant la nuit de Pâques 339, à 22 ans. Deux ans plus tard, alors que son unité tient garnison à Worms, sur le Rhin, il obtient de quitter l’armée. La veille d’une bataille décisive contre les Germains sanguinaires, il lui est en effet demandé de sacrifier au culte impérial en recevant des mains de l’empereur Julien le donativum, un encouragement pécuniaire avant le combat. Il s’y refuse et se voit accusé de couardise. Il démontre à l’empereur qu’il n’en est rien en se présentant sans armes devant l’ennemi et en emportant la victoire. Puis il quitte l’armée.
On le retrouve ensuite auprès de saint Hilaire, évêque de Poitiers, dont la renommée est considérable. Sous sa conduite, il veut se former à la vie religieuse. À un moment donné cependant, il quitte son maître pour aller revoir sa famille à Pavie. Sa mère l’accueille avec joie et se convertit ; mais son père se montre réticent : il n’approuve pas le désir de son fils de se consacrer à Dieu.
Après un temps de vie érémitique sur l’île de Gallinaria, Martin retourne auprès de saint Hilaire, mais pour s’établir bientôt dans un autre lieu de solitude, à Ligugé, près de Poitiers. Il a 45 ans. Ce style de vie apparaît à l’époque, dans la chrétienté d’Occident, comme un idéal de sainteté nouveau. Martin aime la solitude, mais les hommes l’empêchent d’en jouir, d’autant plus qu’une réputation de thaumaturge s’attache déjà sa personne. Des disciples se joignent à lui ; Ligugé devient le premier monastère de Gaule.
Martin évêque
C’est à Ligugé que les habitants de Tours, dont l’évêque vient de mourir, viennent chercher Martin pour qu’il lui succède. Comme il refuse, les envoyés s’emparent de lui et le conduisent de force à Tours. Martin finit par accepter et, le 4 juillet 371, il est sacré évêque. Toujours préoccupé de vie monastique, il fonde un autre monastère à proximité de Tours : Marmoutiers, le grand monastère, où il vient goûter la solitude et la prière entre deux missions. Son grand oeuvre, en effet, consiste dans l’évangélisation des campagnes. Jusqu’alors, les évangélisateurs empruntaient les voies romaines, rectilignes, reliant une cité à une autre ; le christianisme était une religion des villes. Au temps de Martin, ces routes se sont dégradées ; pour ses tournées apostoliques, il reprend donc les chemins gaulois ; ce sont les gens des campagnes qu’il évangélise, parfois manu militari, et qui se convertissent.
Avec Martin, partout surgissent des églises. Il est l’initiateur, le fondateur des paroisses rurales qui, bientôt couvriront toutes les régions de la Gaule, la France et la Belgique actuelles.
Martin conserve, dans son ministère d’évêque, la charité de sa première rencontre avec le Christ. Un jour qu’un pauvre entrait dans la sacristie de sa cathédrale au moment où il revêtait les habits pontificaux, Martin se défit de sa tunique et la lui offrit, au scandale de son pieux entourage. Lors de la Messe qui suivit, un globe de feu apparut au dessus de l’autel, signalant cette « deuxième charité » de saint Martin.
La mort et le culte de saint Martin
Son épiscopat durera 26 ans. Aux derniers mois de sa vie, bien que malade, il se rend à Candes, au confluent de la Loire et de la Vienne, pour y apaiser un conflit entre clercs. Il y meurt le 8 novembre 397.
À sa mort, les foules accourent de partout.Très vite, le tombeau de saint Martin - abrité aujourd’hui par la basilique Saint-Martin à Tours - devient l’un des grands pèlerinages de France ; sa renommée s’étend à la chrétienté toute entière. En France, cinq cents villages et hameaux, et trois mille sept cents paroisses portent son nom.


jeudi 3 mai 2012

Du bon usage de la chaise longue


Neuvaine pour la France (6) : Saint Michel, priez pour la France


Saint Aubert était évêque d'Avranches lorsque, vers 708, l'Archange Saint Michel lui apparut, un 16 octobre, pour lui donner de bâtir sur le Mont Tombe (Mont Saint Michel) une église en son honneur. Ce rocher escarpé s'élevait, aride et solitaire, dans une baie formée par la réunion des côtes de la Normandie et de la Bretagne. Le Prince de la Milice Céleste dit à l'évêque :
« Je suis Michel, l'Archange qui assiste en la présence de Dieu ; je suis résolu d'habiter dans ce pays, de le prendre sous ma protection et d'en avoir soin ».
 Saint Aubert, voulant s'assurer de la vérité de cette vision, n'obéit pas aussitôt ; l’Archange Saint Michel se montra une seconde fois à l’évêque, et bien qu’il se fît plus sévère et plus pressant, il n’eut pas davantage de succès ; à la troisième apparition, après avoir fait de nouveau reproches et réitéré les ordres du ciel, l'Archange appuya fortement le doigt sur le front de saint Aubert et y laissa une empreinte qui se voit encore sur le crâne du Saint conservé dans l'église Saint-Gervais d'Avranches. Saint Aubert connaissait désormais avec assurance la volonté du Seigneur ; il se rendit donc sur le rocher que l'Archange lui avait indiqué où des signes célestes marquèrent le lieu choisi pour la construction de l'église. Une source jaillit pour fournir l'eau qui manquait à cette solitude aride. Ce rocher, que les flots de l'océan séparent de la terre ferme, porta, depuis la dédicace de l'église, le nom de Mont Saint-Michel. A dater de ce jour mémorable, les pèlerins accoururent de toutes parts et obtinrent en ce lieu de nombreuses guérisons. Charlemagne y vint même l'année de son couronnement pour garder le royaume sous la protection du puissant Archange.

mercredi 2 mai 2012

Neuvaine pour la France (5) : Sainte Jeanne d'Arc, priez pour la France


Sainte Jeanne d'Arc montre une fois de plus, et d'une manière particulièrement éclatante, deux choses: combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu'Il Se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d'Arc naquit à Domremy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle approchait souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était "une bonne fille, aimant et craignant Dieu", priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle: "Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse."

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu Se souvint de Son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il Se servit d'une humble fille des champs. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.



Jusqu'ici la vie de Jeanne est l'idylle d'une pieuse bergère; elle va devenir l'épopée d'une guerrière vaillante et inspirée; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.

Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l'apothéose du martyre: elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s'échappa de son corps sous la forme d'une colombe, et son coeur ne fut pas touché par les flammes.

L'Église a réhabilité sa mémoire et l'a élevée au rang des Saintes. Jeanne d'Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Joyeux anniversaire "Chérie" et Maman peau de pommes !


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de "Chérie" et de Maman Peau de pommes (la maman de "Chéri" qui me donne des peaux de pommes).

mardi 1 mai 2012

Neuvaine pour la France (4) : Saint Rémi, priez pour la France


La Tradition nous apprend que Saint Rémi naquit en 437 à Cerny-en-Laonnois, dans une famille pieuse et emplie de la crainte de Dieu. Son père, Émile, comte de Laon, fut dit-on un extraordinaire administrateur, tandis que sa mère, Sainte Céline, alliait toutes les qualités de mère et de grande dame. Très vite, Remi montra une grande piété et beaucoup d'humilité, en même temps qu'une grande intelligence. Vers sa vingtième année, il se claustra dans une petite maison proche du château de Laon où il continua d'étudier en menant une vie de prière, ne sortant que pour les offices et l'exercice de la charité. Sa réputation grandit au point que lorsque mourut Bennadius, évêque de Reims, le clergé et le peuple de cette ville demandèrent qu'il soit leur évêque bien qu'il n'eût que vingt-deux ans. Rémi fit toutes les représentations possibles et imaginables pour échapper à l'élection. Rien n'y fit, les rémois n'en démordirent pas et répondaient à tout, jusqu'à ce que Dieu lui-même s'en vint ratifier leur choix lorsqu'Il envoya un rayon de lumière sur le front de Rémi en l'embaumant d'un céleste parfum. Les gens de Reims enlevèrent alors l'élu et le firent sacrer comme XV° évêque de Reims. Il montra dès l'abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l'éclat de sa sainteté. Il ne tarda guère à opérer des miracles comme délivrer des possédés de l'emprise du démon, rendre la vue aux aveugles, préserver de l'incendie et de la mort, changer de l'eau en vin et même ressusciter des morts. Il fonde les diocèses de Thérouanne,Laon et Arras et joue un rôle médiateur avec les Barbares.
Or, il advint que Clovis monta sur le trône des Francs. L'histoire de la Reine Sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens. A la bataille de Tolbiac, il remporta la victoire grâce au "Dieu de Clotilde". Ce fut Saint Rémi qui acheva d'instruire le prince. Comme il lui racontait, d'une manière touchante, la Passion de Notre Sauveur, il s'écria : « Ah ! que n'étais-je point là avec mes Francs pour Le délivrer ! ». Après un pèlerinage à Tours sur le tombeau de Saint Martin, il demande le baptême. La nuit avant l'immersion, (le 25 décembre 496 en la cathédrale de Reims), Saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l'église se remplit d'une lumière et d'une odeur célestes, et l'on entendit une voix qui disait : « La paix soit avec vous ! ». Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église. Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré ». Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux. Le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l'histoire la Sainte Ampoule, exista jusqu'au 7 octobre 1793, date où elle fut brisée par les révolutionnaires. Outre l'onction du baptême, Saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent baptisés le même jour.
 
Brisé par la maladie et son zèle missionnaire pour répandre la Vérité catholique (notamment sur les Burgondes après la bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé qui étaient infestés par l'hérésie d'Arius), Saint Rémi mourut après plus de 70 ans d'épiscopat, le 13 janvier 533 après avoir célébré une dernière fois le Saint-Sacrifice de la Messe. Il fut déposé au tombeau le 15 janvier. En 1049, lors du concile de Reims, et à la demande du pape Léon IX, ses reliques (après translations) reviennent à l’abbaye Saint-Rémi de Reims.

Joyeux anniversaire Clyde papa poule

1er Mai, fête de Saint Joseph Artisan


Saint Joseph, Saint patron des artisans, modèle des travailleurs, priez pour nous.

Mois de mai : mois de Marie


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous, imploré votre protection ou réclamé votre secours, aient été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe Incarné, ne rejetez pas mes humbles prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Amen.