jeudi 3 mai 2012
Neuvaine pour la France (6) : Saint Michel, priez pour la France
Saint Aubert était évêque d'Avranches lorsque, vers 708, l'Archange Saint Michel lui apparut, un 16 octobre, pour lui donner de bâtir sur le Mont Tombe (Mont Saint Michel) une église en son honneur. Ce rocher escarpé s'élevait, aride et solitaire, dans une baie formée par la réunion des côtes de la Normandie et de la Bretagne. Le Prince de la Milice Céleste dit à l'évêque :
« Je suis Michel, l'Archange qui assiste en la présence de Dieu ; je suis résolu d'habiter dans ce pays, de le prendre sous ma protection et d'en avoir soin ».
Saint Aubert, voulant s'assurer de la vérité de cette vision, n'obéit pas aussitôt ; l’Archange Saint Michel se montra une seconde fois à l’évêque, et bien qu’il se fît plus sévère et plus pressant, il n’eut pas davantage de succès ; à la troisième apparition, après avoir fait de nouveau reproches et réitéré les ordres du ciel, l'Archange appuya fortement le doigt sur le front de saint Aubert et y laissa une empreinte qui se voit encore sur le crâne du Saint conservé dans l'église Saint-Gervais d'Avranches. Saint Aubert connaissait désormais avec assurance la volonté du Seigneur ; il se rendit donc sur le rocher que l'Archange lui avait indiqué où des signes célestes marquèrent le lieu choisi pour la construction de l'église. Une source jaillit pour fournir l'eau qui manquait à cette solitude aride. Ce rocher, que les flots de l'océan séparent de la terre ferme, porta, depuis la dédicace de l'église, le nom de Mont Saint-Michel. A dater de ce jour mémorable, les pèlerins accoururent de toutes parts et obtinrent en ce lieu de nombreuses guérisons. Charlemagne y vint même l'année de son couronnement pour garder le royaume sous la protection du puissant Archange.
mercredi 2 mai 2012
Neuvaine pour la France (5) : Sainte Jeanne d'Arc, priez pour la France
Sainte Jeanne d'Arc montre une fois de plus, et d'une manière
particulièrement éclatante, deux choses: combien Dieu aime la France et comme il
est vrai qu'Il Se plaît à choisir les plus faibles instruments pour
l'accomplissement des plus grandes choses.
Jeanne d'Arc naquit à Domremy, dans la Lorraine actuelle, le 6
janvier 1412; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des
cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit
sa mère fut le nom de Jésus; toute sa science se résuma dans le Pater,
l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion.
Elle approchait souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion;
tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était "une bonne
fille, aimant et craignant Dieu", priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put
dire d'elle: "Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa
pareille dans toute la paroisse."
La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons,
leurs alliés; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu Se
souvint de Son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que le salut
venait de Lui seul, Il Se servit d'une humble fille des champs. Jeanne avait
treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers
midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui
déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se
multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte
Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères
et comme soutien.
Jusqu'ici la vie de Jeanne est l'idylle d'une pieuse bergère;
elle va devenir l'épopée d'une guerrière vaillante et inspirée; elle avait seize
ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux,
lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais
tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi
était sacré à Reims.
Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par
l'apothéose du martyre: elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et
après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et
brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s'échappa de son corps sous la forme d'une
colombe, et son coeur ne fut pas touché par les flammes.
L'Église a réhabilité sa mémoire et l'a élevée au rang des
Saintes. Jeanne d'Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante
et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref
du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de
l'année, Tours, Mame, 1950.
Joyeux anniversaire "Chérie" et Maman peau de pommes !
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de "Chérie" et de Maman Peau de pommes (la maman de "Chéri" qui me donne des peaux de pommes).
mardi 1 mai 2012
Neuvaine pour la France (4) : Saint Rémi, priez pour la France
La Tradition nous apprend que Saint Rémi naquit en 437 à Cerny-en-Laonnois, dans une famille pieuse et emplie de la crainte de Dieu. Son père, Émile, comte de Laon, fut dit-on un extraordinaire administrateur, tandis que sa mère, Sainte Céline, alliait toutes les qualités de mère et de grande dame. Très vite, Remi montra une grande piété et beaucoup d'humilité, en même temps qu'une grande intelligence. Vers sa vingtième année, il se claustra dans une petite maison proche du château de Laon où il continua d'étudier en menant une vie de prière, ne sortant que pour les offices et l'exercice de la charité. Sa réputation grandit au point que lorsque mourut Bennadius, évêque de Reims, le clergé et le peuple de cette ville demandèrent qu'il soit leur évêque bien qu'il n'eût que vingt-deux ans. Rémi fit toutes les représentations possibles et imaginables pour échapper à l'élection. Rien n'y fit, les rémois n'en démordirent pas et répondaient à tout, jusqu'à ce que Dieu lui-même s'en vint ratifier leur choix lorsqu'Il envoya un rayon de lumière sur le front de Rémi en l'embaumant d'un céleste parfum. Les gens de Reims enlevèrent alors l'élu et le firent sacrer comme XV° évêque de Reims. Il montra dès l'abord toutes les vertus des grands pontifes. Les miracles relevèrent encore l'éclat de sa sainteté. Il ne tarda guère à opérer des miracles comme délivrer des possédés de l'emprise du démon, rendre la vue aux aveugles, préserver de l'incendie et de la mort, changer de l'eau en vin et même ressusciter des morts. Il fonde les diocèses de Thérouanne,Laon et Arras et joue un rôle médiateur avec les Barbares.
Or, il advint que Clovis monta sur le trône des Francs. L'histoire de la Reine Sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des chrétiens. A la bataille de Tolbiac, il remporta la victoire grâce au "Dieu de Clotilde". Ce fut Saint Rémi qui acheva d'instruire le prince. Comme il lui racontait, d'une manière touchante, la Passion de Notre Sauveur, il s'écria : « Ah ! que n'étais-je point là avec mes Francs pour Le délivrer ! ». Après un pèlerinage à Tours sur le tombeau de Saint Martin, il demande le baptême. La nuit avant l'immersion, (le 25 décembre 496 en la cathédrale de Reims), Saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion chrétienne. Alors l'église se remplit d'une lumière et d'une odeur célestes, et l'on entendit une voix qui disait : « La paix soit avec vous ! ». Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église. Quand fut venu le moment du baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré ». Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir. Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux. Le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince. Cette fiole, appelée dans l'histoire la Sainte Ampoule, exista jusqu'au 7 octobre 1793, date où elle fut brisée par les révolutionnaires. Outre l'onction du baptême, Saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent baptisés le même jour.
Brisé par la maladie et son zèle missionnaire pour répandre la Vérité catholique (notamment sur les Burgondes après la bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé qui étaient infestés par l'hérésie d'Arius), Saint Rémi mourut après plus de 70 ans d'épiscopat, le 13 janvier 533 après avoir célébré une dernière fois le Saint-Sacrifice de la Messe. Il fut déposé au tombeau le 15 janvier. En 1049, lors du concile de Reims, et à la demande du pape Léon IX, ses reliques (après translations) reviennent à l’abbaye Saint-Rémi de Reims.
Mois de mai : mois de Marie
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge
Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à vous,
imploré votre protection ou réclamé votre secours, aient été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des
vierges, ô ma Mère, je cours, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes
péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Mère du Verbe Incarné, ne rejetez pas mes
humbles prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Amen.
Inscription à :
Articles (Atom)