La digue et le Tejo

A partir de Reguengo, nous avons passé la majeure partie de l'étape à longer la digue qui longe elle-même le fleuve Tejo. Ici plusieurs vues de la digue.

Reguengo

C'est dans ce village que nous avons fait notre 1ère pause, après la traversée difficile d'un champ transformé en marais.

"Chérie" encore souriante

Et maintenant un peu de portugais !!

Pas trop difficile à comprendre.

Le départ

Après avoir confié la voiture aux Anges Gardiens, nous prenons la route. Voici les bornes que nous devons suivre : les flèches bleues indiquent le chemin de Fatima, les jaunes le chemin de Saint Jacques.

Azambuja : 1ère nuit

Arrivée à Azambuja à une heure très tardive après plus de 10h de route, nous plantons notre tente dans le jardin d'une maison en ruine (pensée émue pour Bonnie qui aurait tant aimé être là!).

Notre voyage au Portugal

Maintenant que vous êtes incollables sur les apparitions de Fatima, vous allez pouvoir suivre sans problème notre périple au Portugal. Pour ceux qui ne le savent pas, nous voulions faire à pied les 100 derniers km (en fait plutôt les 90) avant Fatima (de Azambuja à Fatima, du Sud au Nord), projet qui a malheureusement échoué car "Chérie", au bout de la 1ère journée de marche (30 km tout de même), avait de telles ampoules aux pieds qu'elle ne pouvait plus marcher. Nous avons donc fini le pèlerinage en train et en voiture.

Mais tout de suite nos aventures.

Les petits voyants de Fatima

- Lucie Dos Santos est née le 22 mars 1907 à Aljustrel, paroisse de Fatima. En 1921, elle entra à l'hospice de Vilar, dirigé par les religieuses de Sainte Dorothée. Ensuite elle alla à Tuy où elle prit l'habit, avec le nom de Marie Lucie des Douleurs. En 1948, elle fut transféré à Coimbra où elle entra au Carmel de Sainte Thérèse, prenant le nom de Soeur Marie Lucie du Coeur Immaculée.

Elle mourut le 13 février 2005.

- Bienheureux François Marto : il est né le 11 juin 1908 à Aljustrel. Il est mort saintement le 4 avril 1919, dans la maison des ses parents. Très sensible et contemplatif, il pria et fit pénitence pour consoler Notre-Seigneur. Il fut béatifié le 13 mai 2000 par Jean Paul II.

- Bienheureuse Jacinthe Marto : elle naquit le 11 mars 1910 à Aljustrel. Elle mourot saintement le 20 février 1920 à l'hôpital de Lisbonne à la suite d'une longue et douloureuse maladie. Elle offrit toutes ses souffrances pour la conversion des pécheurs, pour la paix et pour le Saint-Père. Elle a été béatifiée le 13 mai 2000 par Jean Paul II.

Histoire des apparitions de Fatima : 6ème apparition de la Sainte Vierge (13 octobre 1917)

Arrive le jour du grand miracle. De nombreux pélerins ont dormi dehors. Il y avait là plus de 60 000 personnes. Depuis le matin il pleuvait averse, tout était detrempé.

Tout à coup, regardant vers l'Est, Lucie s'écria : "Jacinthe, agenouille-toi ! je commence à apercevoir Notre-Dame ! Vois-tu l'éclair ?" Les enfants avaient le regard fxe, semblaient radieux et absent. Notre-Dame était là :

" Que veut de moi Votre Grâce ? demanda Lucie.

- Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.

- J'avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir quelques pécheurs.

- Les uns oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon pour leurs péchés.

Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé ! "

Ensuite, Notre-Dame du Rosaire ouvrit ses mains de lumière. C'est à ce moment là que les nuages s'écartèrent et que le soleil apparut. On pouvait le regarder parfaitement, sans en être incommodé. On aurait dit qu'il s'éteignait et se rallumait, lançait des faisceaux de lumière et peignait tout de différentes couleurs.

Nul n'aurait pu imaginer ce qui survint alors : le soleil eut quelques secousses puis se mit à tourner sur lui-même. Témoignages :

" Tout le monde demeurait immobile. Tout le monde se taisait ... Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s'arrêta, puis recommença à danser, à tournoyer ; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel et s'avancer vers nous. Ce fut un instant terrible ! "

" Le soleil semblait une roue de feu qui allait tomber sur la foule. On criait : "O Jésus, nous allons tous mourir ! " Et ils récitaient l'acte de contrition. Tout ce peuple tomba à genoux dans la boue."

" Finalement le soleil s'arrêta, et tous poussèrent un soupir de soulagement. Nous étions vivants, et le miracle annoncé par les enfants avaient eut lieu."

Le soleil remonta à sa place en zigzaguant, reprenant peu à peu son éclat normal au milei d'un ciel limpide. Alors la foule relevée chanta en choeur le Credo. Chacun constata que la pluie avait cessé et que les vêtements étaient complètements secs.

Ce phénomème fut observé loin de la Cova da Iria.

Durant les 10 minutes où la foule put observer le miracle du soleil, les 3 voyants jouissaient d'un spectacle différent. Il meur fut donné d'admirer, en plein ciel, trois tableaux successifs.

- la vision de la Sainte Famille

- la vision de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de Notre-Dame des Douleurs.

- la vision de Notre-Dame du Mont Carmel.

Après l'apparition, Lucie, portée sur des épaules, criait : " Faites pénitence ! Faites pénitence ! Notre-Dame veut que vous fassiez pénitence. Si vous faites pénitence, la guerre finira ..." (En portugais, faire pénitence équivait à se convertir, changer de route et revenir à Dieu, fuir le péché).

Soutien à Benoît XVI

Pétition à signer et à faire suivre.

http://www.soutienabenoitxvi.com/

La maison de poupées : construction du toit

Histoire des apparitions de Fatima : 5ème apparition de la Sainte Vierge (13 septembre 1917)

Dès l'aube du jeudi 13 septembre, toutes les routes menant à Fatima était noire de monde. On dénombra ce jour-là entre 25 000 et 30 000 personnes. Presque tout le monde s'agenouilla et priait avec ferveur.

Lucie, comme de coutume, demanda que l'on récite le chapelet avec elle.

Soudain, certains pélerins virent un globe lumineux. Il se dirigeait vers le chêne vert de l'apparition.

"Que veut de moi Votre Grâce ? demanda Lucie.

- Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En octobre, Notre-Seigneur viendra ainsi que Notre-Dame des douleurs et du Carmel, Saint Joseph avec l'Enfant-Jésus afin de bénir le monde. Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez la seulement pendant le jour." (En sacrifice, les enfants portaient une corde rêche à même la peau.)

[...] Lucie demande des guérisons et des conversions. Notre-Dame répond :

" Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre-Seigneur ne se fie pas à eux.

- Le peuple voudrait bien avoir ici une chapelle.

- Avec la moitié de l'argent reçu jusqu'à ce jour, que l'on fasse les brancards de procession et qu'on les porte à la fête de Notre-Dame du Rosaire ; que l'autre moitié soit pour aider à la chapelle.

[...]

- Il y a beaucoup de gens qui disent que je suis une menteuse, que je mériterais d'être pendue ou brûlée. faites un miracle, pour que tous croient !

- Oui, en octobre, je ferai le miracle pour que tous croient."

Histoire des apparitions de Fatima : 4ème apparition de la Sainte Vierge (19 août 1917)

Le 19 août 1917, Notre-Dame apparut aux enfants alors qu'ils ne s'y attendaient pas sur le chemin du Valinhos.
"Que veut de moi votre Grâce ? demanda Lucie.
- Je veux que vous continuiez d'aller à la Cova da Iria le 13, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours. le dernier mois, je ferai le miracle afin que tous croient. Si l'on ne vous avait pas emmenés à la ville, le miracle aurait été plus connu. Saint Joseph viendra avec l'Enfant-Jésus, pour donner la paix au monde. Notre-Seigneur viendra bénir le peuple. Viendra aussi Notre-Dame du Rosaire et Notre-Dame des Douleurs.
[...]
Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elle."
Et comme d'habitude, elle commença à s'élever en direction du levant.

Histoire des apparitions de Fatima : 13 août 1917

Le sous-préfet du village d'Ourem, franc-maçon notoire, voulut en finir avec cette histoire. Le
13 août, il alla chercher chacun des enfants chez eux pour les ammener à la Cova da Iria en voiture. En fait, il mentait, il emmena les enfants directement chez lui, puis en prison.

A la Cova da Iria, près de 20 000 personnes attendirent les enfants en vain. Soudain, un coup de tonnerre suivi d'un éclair fit taire tout le monde. Les gens remarquèrent un petit nuage [...] qui plana quelques instants au-dessus du chêne vert, puis s'éleva vers le ciel, et disparut dans les airs.

En prison, les enfants ont impressionné leurs co-détenus par leur piété. Jacinthe accrocha une médaille de Notre-Dame au mur et ils dirent tous ensemble le chapelet.
Le sous-préfet essaya tous les moyens pour leur extirper leurs secrets par des cadeaux et des menaces. Il alla même jusqu'à les séparer et faire croire à chacun que les autres bouillait dans une marmite. Mais les enfants tinrent bon. Ils se consolaient en acceptant ces nouveaux sacrifices et en pensant au Paradis. Ils ne furent libérés que le 15 août.

Histoire des apparitions de Fatima : 3ème apparition de la Sainte Vierge (13 juillet 1917) : les 3 secrets

"En disant ces dernières paroles, Elle ouvrit de nouveau les mains, comme les 2 derniers mois. Le reflet de la lumière parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu, nous voyions les démons et les âmes des damnés. [...] Elles retombaient de tout côtés, comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. [...]
Cette vision ne dura qu'un moment, grâce à Notre Bonne Mère du Ciel qui nous avait promis de nous emmener au Ciel. Sans quoi, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur.

Notre Dame dit avec bonté et tristesse :
" Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauveur, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à Mon Coeur Immaculée. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire. Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et de la persécution contre l'Eglise et le Saint-Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculée et la Communion réparatrice des premiers samedis du moi. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. Sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffirir, plusieurs nations seront anénanties. A la fin , mon Coeur Immaculée triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi.
Cela, ne le dites à personne. A François, oui, vous pouvez le dire. Quand vous récitez le chapelet, dites après chaque mystère :
"O mon Jésus, pardonnez nous nos péchés, sauvez nous du feu de l'enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin."

Les enfants ont ensuite vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche. [...] Indiquant la terre avec sa main droite, il dit d'une voix forte : "Pénitence! Pénitence! Pénitence." Et nous vîmes [...] le Saint-Père, divers évêques, prêtres, religieux er religieuses monter sur une montagne escarpée au sommet de laquelle il y avait une grande Croix. [...] Avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin. parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats. [...] et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques et les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs.[...] Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu.

"Votre Grâce ne demande-t-elle rien de plus ?
- Non, aujourd'hui je ne demande rien de plus."

Histoire des apparitions de Fatima : 3ème apparition de la Sainte Vierge (13 juillet 1917)

Le 13 juillet, une foule se presse à la Cova da Iria, peut être 2000 personnes.

Après le chapelet, Notre-Dame apparaît.

"Que veut de moi Votre Grâce ?

- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule porra vous secourir."

Lucie, pensant à sa mère qui ne voulait pas croire, aux gens qui se moquaient d'elle, à Monsieur le Curé qui prétendait que ce pourrait être une chose mauvaise, ajouta :

"Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, de faire un miracle afin que tous croient que Votre Grâce nous apparaît.

- Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, Je dirai qui Je suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous verront pour croire.

[...] Sacrifiez vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :

"O Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Coeur Immaculée de Marie."

(A SUIVRE ...)

Histoire des apparitions de Fatima : 2ème apparition de la Sainte Vierge (13 juin 1917)

Le 13 juin 1917, les enfants furent présents au rendez-vous avec une cinquantaine de curieux. Après le chapelet, ils virent un éclair et Notre-Dame leur apparut sur le petit chêne vert.

Lucie demanda :

"Que veut de moi Votre Grâce ?

- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous disiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je veux."

Lucie demanda la guérison d'un malade.

"S'il se convertit, il sera guérit durant l'année.

- Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel.

-Oui, Jacinthe et François, je les emmènerai bientôt mais toi, Lucie, tu resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéris de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône.

- Je vais rester ici toute seule? demandai-je avec peine.

- Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ? Ne te décourage pas, je ne t'abandonnerai jamais ! Mon Coeur Immaculée sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu."

[...] Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un coeur, entouré d'épines qui semblait s'y enfoncer. Nous avons compris que c'était le Coeur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation."

Comme à chaque fois, seuls les enfants voyaient Notre-Dame et seules Lucie et Jacinthe l'entendaient. Ce 13 juin, les autres témoins virent plus ou moins un nuage et un bruissement de l'arbre.

Vive l'ordi !! :-(

Nous n'avons plus de connexion à internet, ni de téléphone (heureusement je peux squatter l'ordi et la connexion de Bonnie) et le problème ne sera sans doute réglé qu'à notre retour du Portugal ...

Histoire des apparitions de Fatima : 1ère apparition de la Sainte Vierge (13 mai 1917)

L'année suivante, le 13 mai 1917, dimanche, après la messe, nos 3 bergers emmenèrent leur troupeau à la Cova da Iria. Soudain, ils virent comme un éclair. Craignant l'orage, ils décidèrent de rentrer. Puis ils virent un autre éclair.

Lucie raconte :

"Après avoir fait quelques pas, nous vîmes, sur un petit chêne vert, une Dame, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu'un verre de cristal rempli d'eau cristalinne traversé par les rayons du soleil le plus ardent.

"N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.

- D'où vient Votre Grâce ? lui demandai-je.

- Je suis du Ciel.

- Et que veut de moi Votre Grâce ?

- Je suis venue vous demander de venir ici pendant 6 mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite je vous dirai qui je suis et ce que je veux. [...]

Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

- Oui, nous le voulons.

- Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort."

Notre-Dame ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d'elles, une lumière si intense que, pénétrant notre coeur et jusqu'au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. Nous nous mîmes à genous et priâmes.

Puis Notre-Dame ajouta :

" Récitez le chapelet tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

- Pouvez-Vous me dire si la guerre durera encore longtemps ?

- Je ne puis te le dire encore, tant que je ne t'ai pas dit aussi ce que je veux."

La lumière qui environnait Notre-Dame sembla alors lui ouvrir un chemin vers le levant, entre les astres. Elle disparut doucement par ce chemin."

Lucie recommanda à ses cousins de ne rien dire de cette apparition, mais Jacinthe, si enthousiaste, raconta tout à la maison. Finalement, tout le village fut au courant mais presque personne ne crut. Les bergers en souffrirent beaucoup, même de la part de leur famille.

Histoire des apparitions de Fatima : 3ème apparition de l'Ange (automne 1916)

La 3ème apparition de l'Ange eut lieu au Cabeço.

"Dès que nous y arrivâmes, nous nous agenouillâmes, le visage contre terre, nous nous sommes mis à réciter la prière de l'Ange : "Mon Dieu, je crois ..."

Je ne sais combien de fois nous avions récité cette prière lorsque nous vîmes briller au-dessus de nous une lumière inconnue. Nous nous sommes relevés pour voir ce qui se passait et nous avons revu l'Ange qui tenait dans sa main gauche un calice sur lequel était suspendue une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de sang.

Laissant le calice et l'Hostie suspendus en l'air, il se prosterna près de nous jusqu'à terre et répéta trois fois cette prière :

"Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la Terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de Son Très Saint Coeur, et par ceux du Coeur Immaculée de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs."

Puis, se relevant, il prit de nouveau dans ses mains le calice et l'Hostie. Il me donna la Sainte Hostie et partagea le Sang du calice entre François et Jacinthe en disant en même temps :

"Mangez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragés par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez Votre Dieu."

Il se prosterna de nouveau jusqu'à terre et répéta avec nous trois fois la même prière : "Très Sainte Trinité ..." puis il disparut.

Dans cette troisième apparition, la présence du surnaturel fut beaucoup plus intense. Nous sommes restés prosternés comme lui, répétant toujours les mêmes paroles. ce fut François qui se rendit compte que la nuit approchait. Ce fut lui qui nous en avertit et pensa à reconduire notre troupeau à la maison."

Histoire des apparitions de Fatima : 2ème apparition de l'Ange (été 1916)

La deuxième apparition de l'Ange eut lieu un jour d'été, alors que les enfants jouaient près du puits de la maison de Lucie.

"Soudain, raconte Lucie, nous vîmes le même Ange près de nous :

"Que faites-vous ? nous dit-il. Priez, priez beaucoup ! les Saints Coeurs de Jésus et de marie ont sur vous des desseins de miséricordes. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des sacrifices.

- Comment devons nous sacrifier ? demandai-je.

- De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pêcheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. Je suis son Ange Gardien, l'Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra."

A partir de ce moment là, les enfants ont commencé à offrir au Seigneur toutes leurs souffrances.

Soeur Lucie dira : "Ces paroles de l'Ange se gravèrent dans notre esprit comme une lumière qui nous faisait comprendre qui est Dieu, combien Il nous aime et veut être aimé de nous, la valeur du sacrifice et combien celui-ci Lui est agréable, comment par égard pour lui Dieu convertit les pécheurs."

Histoire des apparitions de Fatima : 1ère apparition de l'Ange (printemps 1916)

Entre mai et octobre 1917, la Sainte Vierge apparut 6 fois à trois petits bergers portugais : Lucie Dos Santos (10 ans) et ses cousins François et Jacinthe Marto (9 et 7 ans).

Ces apparitons furent précédées par 3 apparitions d'un Ange.

Au printemps 1916, alors qu'ils paissaient leur troupeau, ils virent l'Ange pour la première fois.

Lucie raconte dans ses mémoires :
"Nous étions en train de jouer depuis quelque temps, lorsqu'un vent violent secoua les arbres, et nous fit lever la tête pour voir ce qui arrivait, car le temps était serein. Nous apercûmes alors, à une certaine distance une lumière plus blanche que la neige, qui avait la forme d'un jeune homme de 14 ou 15 ans. En arrivant près de nous, il dit :

"Ne craignez pas ! Je suis l'Ange de la Paix. Priez avec moi !"

Il s'agenouilla à terre, courba le front jusqu'au sol et nous fit répéter 3 fois :

"Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime ! Je vous demande pardon pour tout ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas."

Puis il se releva et nous dit :

"Priez ainsi ! Les coeurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications."

Et il disparut.

Ses mots sont restés gravés dans nos mémoires. Nous sommes restés sur place, répétant sans cesse cette prière jusqu'à ce que nous tombions de fatigue. La paix et la joie que nous ressentions étaient grandes, écrit Lucie, mais seulement intérieure, notre âme était complètement concentrée en Dieu."

La maison : 1er et 2ème étage

Maison de poupées : vernis de l'escalier

La maison de poupées : montage du rez-de-chaussée

En début de semaine, "Chérie" a commencé le montage de la maison avec l'aide précieuse de "Chéri". En effet, la maison est pleine de défauts : cloison trop basse, élèments trop grands ou mal découpés, encoches absentes ...

Et comment font celles qui n'ont pas un mari artisan avec tout le matériel nécessaire ?

Tente-test 1

Le choix de la tente nous pose quelque problème. L'oncle et la tante de "Chérie" nous ont prêté une tente ultra-légère mais un peu petite.

Ici, nous testons la tente de Photomaton (fameuse tente qui se déplie en 2 secondes), déjà un peu plus grande mais juste quand même. En tout cas moi je la trouve très confortable.

Pèlerinage à Fatima

Plus qu'une 10aine de jours avant notre départ pour Fatima. Les préparatifs vont bon train. Le trajet est prêt, le matériel de camping réuni, et "Chérie" a même trouvé une gentille dame pour me garder à Fatima.

En tout cas, c'est comme ça à la maison !!

Maison de poupées : peinture extérieure

La première étape, c'est de faire toutes les peintures extérieures avant de commencer à monter.

C'est assez long, car il faut passer au moins 2 ou 3 couches sur chaque éléments.

La maison de poupées

Un des grands projets de "Chérie" pendant son mi-temps annualisé, c'est de "enfin" monter, décorer et commencer à meubler sa maison de poupées. Elle s'est offerte cette maison en 2004 avec son premier salaire, mais n'avait jamais pris le temps de s'en occuper.

Sur les photos, vous pouvez voir à quoi cela ressemblera une fois fini.

Encore des meubles

Voici les 2 derniers meubles de la chambre de mes maîtres, qui ont été monté plus tard pour cause de retard de livraison ou d'absence de notice de montage qu'il a fallu réclamer : le chiffonnier qui nous sert en fait çà ranger tout le bazar du bureau (pas encore rangé à l'époque de la photo vu le bazar par terre) et l'armoire.